En attendant un coup de fil de New York....


J'ai toujours aimé les oiseaux.
Ceux qui vont, ceux qui viennent.
Surtout ceux-ci parce qu'ils sont
Amoureux perdus, conseillers du vent

Vont, Viennent, ou Va, et puis s'en vont
Vers des îlots éclaboussés du temps.
J'ai le sommeil éparpillé
Près d'un cri, aux frontières

Sur le bord des espoirs brisés.
Les bruits du temps me réveillent, endormie
Souvent plus loin, parfois ailleurs,
Là-bas, les oiseaux parlent de lui.

S.R. _ 6 mai 1992